Alice, alors parvenue à un stade très avancé de la maladie d’Alzheimer est avec Anna, sa fille cadette, âgée d’une vingtaine d’années environ. Anna décrit pour sa mère la « vision » qui lui est venue dans l’avion qui l’emmenait vers elle.
Dans l’espace de vol compris entre les nuages et la couche d’ozone, où tout semble si calme et qu’on appelle tropopause, Anna a vu, perçu, les âmes organisées en un magnifique mandala occupées à « réparer » la couche d’ozone. Le mandala enveloppait, embrassait la planète entière. Les mots de tous les jours sont impuissants à décrire la beauté « extra ordinaire » qui s’en dégageait.
Dans le long silence qui suit, le regard d’Alice est en quête d’un quelque chose dans l’espace. Elle émet de petits « grognements » de plaisir sous le regard « insistant » d’Anna qui veut savoir si « ce qu’elle vient de lui dire lui a plu, et comment ça lui parle ». Grognements. Danse des regards. Visages si proches l’un de l’autre.
De manière inespérée pour le spectateur, les regards finissent par se rencontrer vraiment.
Alice prononce un seul mot : LOVE, suivi d’un sourire apaisé, profond.
LUMIERE blanche, immense. L’Amour est Lumière. Fin du film.
L’Amour du « Mandala des âmes » pour la planète, pour la vie qui s’y déroule.
Cela me rappelle directement certains enseignements dont la vocation est l’éveil de l’Être humain à sa véritable nature. Ces enseignements qui nous invitent :
- à nous libérer de nos croyances limitées et de notre identification à la matérialité dense et passagère de nos corps terrestres ;
- à nous connecter à notre Être de lumière et d’énergie, libre et léger, vaste et lumineux, éternel et plein d’Amour ;
- à nous souvenir de ce que nous sommes ;
- à re-devenir ce que nous sommes déjà…
Postulat de base de ces enseignements : l’éveil n’est ni une question de croyances, ou d’accumulation de savoirs dans notre banque de données personnelle ; ni et encore moins une histoire d’adhésion aveugle à un système préétabli de l’extérieur, justifiant de se ranger aveuglément sous la bannière d’une école. L’humanité a usé et abusé d’expériences sous ce format-là. Pourquoi aujourd’hui, repasser encore et encore par ce déjà connu ? Pourquoi ne pas nous lancer, aujourd’hui, ici et maintenant, dans l’expérience révolutionnaire, comme disait Krishnamurti ?
L’éveil est une expérience intérieure, subtile et énergétique. Accessible à chacun d’entre nous. On nous parle d’énergie. Energie divine, énergie universelle... J’ai entendu mes professeurs de Médecine Chinoise dire à maintes reprises : « l’énergie est Une. Evitez de vous perdre dans les catégories rationnelles dont le rôle n’est que de nommer les différentes fonctions de l’énergie - nourricière, défensive…- ou ses mouvements complémentaires et opposés - yin / yang ».
Energie divine, cosmique, universelle ? E - NER - GIE !
Participer en conscience à la création, cette œuvre de Vie et d’Amour, dynamise l’activité énergétique au sein de la matière. Notre liberté est entière à tout moment. Les frontières, les limites à l’intérieur desquelles nous explorons sont sous le contrôle de nos choix à chaque instant.
La merveille est qu’en choisissant de nous connecter par le Cœur au réseau d’âmes évoluant et oeuvrant au sein du Mandala qui enveloppe la planète Terre, nous soutenons l’énergie d’Amour et de Vie dont la planète et l’humanité entière ont soif pour évoluer en conscience.
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