Méditation

Les fêtes de fin d’année sont là et avec elles, le déploiement d’activité caractéristique qui nous entraîne dans une course parfois effrénée à la consommation, encouragée par l’abondance d’illuminations, de musique « live » offerte en tous lieux ...

Entrons dans la danse …
Faire plaisir. Se faire plaisir. Offrir des cadeaux, en recevoir. Boire et manger de bonnes choses, différentes de l’habitude. Se réunir, veiller, chanter et rire ensemble. Parfois au contraire, pleurer, se déchirer et raviver les vieilles rancoeurs de famille. Ou encore se retrouver tout seul, isolé, loin des siens. Ou encore déprimer car Noël est aussi franchement déprimant pour beaucoup d’entre nous.
Ces multiples réalités reflètent bien l’infinie diversité du vécu humain et social. Quelle est la nature profonde de cette co-existence kaléidoscopique ?

A quoi attachons-nous de l’importance ? Sur quoi nous focalisons-nous ? La question est essentielle car focalisé, l’esprit a le pouvoir de créer et manifester le monde dans lequel nous vivons.

Porter l’attention à nos pensées nous permet de prendre conscience de ce qui est à l’œuvre dans le processus de création de notre vie « personnelle ».
Un tant soit peu de vigilance, de recul et de lucidité nous rend sensible au niveau de vibration global des pensées qui défilent en permanence dans notre esprit.
Ce bruit de fond permanent : de quels évènements, de quelles vies, de quel monde est-il le co-créateur?

Permanent ? Oui ! Impossible de passer à côté.
Avec un peu de chance, il devrait donc être « facile » à observer.
Où ça ? Partout où vous vous trouvez ! Dans le métro, à la terrasse d’un café dans une rue animée, sous la douche, dans la queue au guichet, au feu rouge, au lit juste avant de s’endormir, autour d’un verre avec les collègues, lors de la réunion des parents d’élèves, au bord du torrent de montagne… partout, à toute heure, quand vous voulez !


C’est simple, se mettre à l’écoute à tout instant, ici et maintenant, dépend avant tout d’une décision intérieure, elle-même nourrie par une motivation, un désir, un besoin profond.

C’est le b-a-ba de la méditation qui ne consiste heureusement pas à supprimer le bruit de fond, ni à arrêter le défilement des pensées. D’ailleurs selon les enseignements traditionnels, toute tentative de contrôle en ce sens serait vouée à l’échec. A chacun de faire son expérience…

Au contraire la méditation nous permet de devenir conscient de ce mouvement du mental, d’en percevoir la qualité, d’observer ce qu’il crée en nous (mouvements émotionnels, tensions ou autres modifications corporelles, décisions, actions…) et de retrouver un peu de notre liberté intérieure.


Une facette de l’activité mentale de base m’intéresse plus particulièrement au quotidien parce qu’elle est potentiellement créatrice de séparation. Je parle de la tendance marquée à (se)/comparer, (se)/critiquer, (s’)/évaluer, (se)/dénigrer… que je me suis promise de débusquer dans le quotidien, car j’ai décidé de privilégier, histoire de changer d’habitudes, la tendance à (m’)/accueillir et me sentir connectée : connectée par le Cœur à la réalité de mon Être - quoi que cela puisse vouloir dire, la vastitude de ce continent intérieur reste à explorer - à la Vie et à mes semblables.

Séparation / Connexion.
Il s’agit de prendre conscience de ces deux dynamiques, de leur source intérieure, de leur effet concret sur soi, sur les autres et les relations qui nous relient, en un mot sur le déroulement de notre vie dans ce qu’elle peut avoir de plus « ordinaire ».
L’observation intérieure sensible et bienveillante nous apprend vite que le sentiment de séparation naît du jugement - en général négatif - porté sur soi, les autres ou les situations.

Le jugement négatif porté sur soi est par essence un moteur puissant de toute quête personnelle, intérieure ou spirituelle. Nous voulons nous améliorer, nous transformer.
Le jugement négatif de l’autre nous permet de nous en distinguer, comme quelqu’un avec qui nous ne voulons rien avoir à faire. Nous ne nous reconnaissons pas en l’autre. Nous préférons nous en écarter, ou faire tout ce qui est en notre pouvoir pour le conduire lui-même au changement.

Ce faisant, de quoi nous séparons-nous ?
La Vie crée l’abondance et la diversité mais nous préférons nous contraindre, nous restreindre, nous limiter sur la base de critères humains érigés en valeurs si sûres d’elles, qu’elles sont l’une des sources de discriminations sociales et de conflits destructeurs et souvent extrêmement violents perpétués au fil des siècles et sans discontinuer jusqu’à aujourd’hui.
Nous qui aimons tant le changement, nous persistons à rester coincés individuellement et/ou collectivement dans une habitude née du besoin égocentré de se sentir unique, meilleur, plus ceci ou cela que le voisin (personne ou pays) qui l’emporte sur le reste.

Heureusement la méditation existe ! Elle offre aux co-créateurs que nous sommes la possibilité d’élargir notre conscience intérieure et de choisir notre priorité entre ces deux options : séparation ou connexion. La simple prise de conscience est en elle-même le premier pas au-delà de l’une des habitudes ancestrales de l’espèce humaine.

A chacun de choisir. 

A chacun d’en faire et partager l’expérience, au profit du plus grand nombre.

A bientôt !

Le monde c’est nous !

Quelles belles expériences à notre programme ? Connexions, visualisations, ressentis...
Nous sommes motivés, sincères et le changement c’est pour de vrai, et c’est ici et maintenant. 

La Paix. Ou encore l’Amour, la Lumière, la Force, l’Abondance, la Joie, l’Unité… A nous de choisir ! La Paix par exemple.
Au-delà des images toutes faites, ressentir en nous la vibration, l’énergie, Paix. 

Suggestion pour s'entraîner : sur une feuille de papier aussi grande que possible, tracer le plus grand cercle possible.

Puis, imaginons notre corps en Paix. Comment il bouge, ce qu’il fait, à quoi il ressemble, ce qu’il exprime, quelle relation nous avons avec lui…
Osons ressentir tout cela en fermant les yeux si c’est plus facile. 

Inutile de nous concentrer démesurément ! Simplement nous ouvrir au ressenti intérieur. Des mots, des images, des sensations, des mouvements viennent en nous. Ecrivons tout cela à l’intérieur du grand cercle tracé sur le papier. Des mots clés font très bien l’affaire. Ce n’est pas un roman… pas encore ! 

Ressentir le changement auquel nous aspirons ! Nous pourrions tout aussi bien danser, peindre, chanter notre ressenti ! L’important est de s’y connecter car il est la première étape de co-création du changement auquel nous aspirons aujourd’hui. 

Puis, imaginons notre mental en Paix. 
Ressentons les pensées qui le traversent, leur vibration, les comportements et les actions qui en découlent, les résultats concrets que nous produisons avec un mental de Paix. Osons encore… Ecrire… danser… peindre… 

Imaginons enfin notre cœur en Paix. 
Quels sentiments le font vibrer ? Comment vivons-nous nos activités ? Quelles paroles prononçons-nous ? Comment résonnent-elles dans l’espace ?
Ressentons… et écrivons tout ce qui nous vient. Abandonnons-nous au ressenti intérieur en toute liberté, spontanément, sans chercher ni à le pré fabriquer ni à le corriger. Plutôt à l’accueillir dans un état d’ouverture. Sans chercher à bien faire ou à enjoliver.  

L’imagination ancrée dans le ressenti profond du corps, produit tout autre chose qu’une simple fantaisie édulcorée ou féerique.


Elle produit du vivant, du réel dont la qualité n’est pas celle du cliché facile, ou du livre d’images. Elle est porteuse de vie, de force créatrice, de vibration fertile. Les images toutes faites qui encombrent parfois nos esprits sont hors sujet ici. 

Osons le changement. Ecrire le ressenti stabilise et renforce notre connexion ; si besoin est, nous pouvons aussi revenir plus tard à l’écrit, au cours du processus de co-création. 
Création ou co-création ? 

L’énergie de Paix, que nous imaginons libre de nous animer, est une vibration existante dans l’Univers. Notre rôle ne consiste pas à la créer. Elle est déjà. 
En l’imaginant, en la visualisant, en y pensant, en la ressentant, nous l’activons en nous-mêmes, d’où le terme de co-création. 

Intérieur et extérieur de notre corps constituent un continuum, un champ d’énergie vibrant de Vie. Sauf à adhérer, sans nous en distancer, à la vision duelle opposant le dedans et le dehors, moi et l’autre, nous et les autres... la peau de notre corps nous délimite sans diviser ce continuum, ni sans nous séparer du UN de la Vie. 
La pratique des arts énergétiques (Qi Gong, méditation…), la création artistique nous en donnent un aperçu très concret ; il s’accompagne d’une sensation de perte du sens de la séparation habituellement procuré par les perceptions sensorielles connectées au mental, à sa vision duale des choses. 
L’imagination, le rêve, le partage sexuel sont d’autres voies d’accès à ce vécu d’Unité Universelle.

L’imagination, combinée à l’intention sincère de ressentir l’Unité, de trouver la Paix intérieure, envoie un signal fort à l’Univers. 
Nous sommes prêts... et la vibration énergétique de notre intention informe et sollicite l’énergie Paix de l’Univers avec laquelle nous entrons alors en résonance : c’est le début de la manifestation. 
Être conscient dans le processus de co-création, des pensées critiques ou des sentiments de ridicule, de gêne, de déstabilisation, qui nous traversent, c’est mettre à jour les habitudes mentales limitantes, qui freinent la manifestation créative de notre Être. 

Cette simple prise de conscience nous conduit tout droit à un changement, intérieur... pour commencer.

Nous lisons de plus en plus souvent que " l’énergie de l’Univers (Conscience Universelle ?) serait affirmative, positive dans son essence et ne se poserait pas de question sur le principe d’être ou non, créatrice de Vie et d’abondance illimitée. Elle est source de Vie et elle crée ". 

Devenir l'Être que nous sommes réellement, vibrant de l'énergie de Vie - vous vous souvenez de Jonathan le Goéland ? – est un choix possible pour chacun de nous à chaque instant, ici et maintenant. A bientôt !

La Vie Est Changement!

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Acupression/Digipuncture - Qu’est-ce qu’un point d’énergie ?

  

Dans cette série de 8 vidéos, je réponds aux 8 questions les plus fréquentes qui nous viennent à l’esprit quand nous débutons dans la pratique de la Digipuncture, aussi connue sous le nom d’Acupression.

La 1° de ces questions est : Qu’est-ce qu’un point d’énergie ?

Digi = doigts
Puncture = pression
Digipuncture = pression des doigts

La Digipuncture consiste en effet à appliquer des pressions avec les doigts, ou les mains, sur des points ou des zones énergétiques du corps, pour améliorer le fonctionnement global de l’organisme : organes essentiels et/ou différents systèmes (hormonal, nerveux, immunitaire…) selon les besoins.

Les points d’énergie sont aussi ceux qu’utilise l’acupuncteur. Ils se situent le plus souvent sur les Méridiens. Certains d’entre eux sont « hors méridiens ». Disons dans un premier temps que les Méridiens sont les voies principales qu’emprunte l’énergie pour circuler dans le corps et le dynamiser.

Les points sont des espaces privilégiés qui donnent accès à la circulation d’énergie dans les Méridiens. Les points comme les Méridiens ont des fonctions spécifiques à chacun d’entre eux.

Lorsque les points sont activés au contact des doigts, ou d’une aiguille, nous avons donc la possibilité d’intervenir sur la circulation d’énergie du corps pour la régulariser : activer, ralentir, dénouer des blocages, harmoniser avec la saison…

Et nous avons ainsi la chance de remédier aux symptômes dont nous souffrons : apaisement et à terme disparition. Pour un rééquilibrage durable et stable, les séances de Digipuncture doivent être répétées à la fréquence et au rythme qui convient, propre à chaque personne et situation.

La beauté de la Digipuncture est qu’elle mobilise notre capacité d’auto régulation, améliore notre capacité à gérer les désagréments dus aux symptômes qui nous affectent et augmente ainsi nos chances de rétablissement, de mieux-être général.

La vie est changement

Ce blog est un lieu d’expression, de rencontre et de partage d’expériences, autour d’un thème devenu prioritaire pour de nombreuses personnes sur la planète : l’intégration concrète du cheminement spirituel dans le déroulement de la vie quotidienne ordinaire. Se rendre disponible à l’éveil et à la manifestation de l’Être que nous sommes réellement.

Alors puisque je suis là, sur terre… telle une aventurière, j'ai consciemment décidé de trouver et manifester les Trésors que la Vie recèle et offre en abondance à toute personne ayant choisi d’en bénéficier et de les manifester.

Des Trésors ? Amour, Paix, Lumière, Joie, Abondance, Force, Créativité, Connaissance… A nous de les vivre et de les manifester dans le ressenti, au-delà de la perception intellectuelle. Au-delà de toute ambition de pouvoir, de maîtrise, avec simplicité, humilité et gratitude.

Gandhi a posé que le changement que nous souhaitons voir dans le monde doit prendre place en chacun de nous, qu’il en est de la responsabilité de chacun d’entre nous de le voir advenir globalement. Ça me parle plus que bien et je viens partager avec vous un petit bout de ma démarche d’aventurière. Qui est ce « nous » du chacun d’entre nous dont parle Gandhi ?Qu’est-ce qui « en moi » est à même d’opérer « à mon niveau », le changement qui contribuera, par exemple, à plus de Paix sur la planète ? Une question sans réponse immédiate.

Celle-ci risquerait bien d’être fabriquée à la va vite par un mental hyperactif par trop entraîné à jouer les singes savants. Une question comme celle-là, je la laisse cheminer en moi au plus profond. Le jeu consiste à me la reposer aussi souvent que possible intérieurement. Comme si je semais des graines, confiante qu’une réponse émergera à un moment ou un autre, sous une forme ou une autre. Silence, on sème ! Silence, on s’aime ! Je me donner ainsi la possibilité d’entrer dans le ressenti de la question, de l’effet qu’elle produit intérieurement quand je me la pose. Pas de longue méditation à me concentrer exagérément, ni à me faire des nœuds au cerveau.

Plutôt une attitude d’apprentie qui reprendrait maintes fois un exercice de base pour apprivoiser un outil, développer un savoir-faire ; donc par exemple, un exercice ordinaire d’entraînement de la conscience d’Être : trouver et ressentir la Paix en moi. PAIX. Un Trésor de la Vie. La vibration des mots est elle-même source d’enseignements. La plupart du temps je serais bien en mal de poser des mots sur le ressenti qui se développe dans cette pratique du questionnement sensible et intérieur. Peu m’importe d’ailleurs. L’important est de vivre et laisser vivre quelque chose qui ne soit pas, pour une fois, téléguidé par le mental ou l’intellect.

Quand je m’autorise à me laisser enseigner par la vibration d’une question sincère, d’un désir profond, et du chemin que cela ouvre en moi, la Vie reprend ses droits trop souvent confisqués par les codes, les peurs, les conditionnements, les habitudes, les ambitions… Et la découverte est au rendez-vous. Sans rien attendre entraînez-vous. Choisissez le changement qui vous semble prioritaire. Le N° 1 sur votre liste des priorités spirituelles. Il faut en choisir une.

Avec le cœur si possible. Mais si cela vous parait difficile, ou impossible car le mental s’impose et commence à débattre, choisissez alors au hasard, faites-en un jeu. Comme les enfants, déclarez que « on dirait qu’on va faire comme si on savait ce que veut notre cœur ».  Et laissez-vous surprendre. Rien à perdre. Même pas le temps que vous y consacrerez puisqu’il ne vous appartient pas.

Osez reprendre la question encore et encore quand elle vous vient à l’esprit au fil de vos activités quotidiennes. Continuez sans rien changer à votre vie sauf que vous faites de la place en vous pour sentir ce changement auquel vous aspirez. C’est comme quand vous rêvez d’une nouvelle maison, d’un nouveau boulot, d’un voyage à faire, d’un amour à vivre. Prenez le temps de rêver le changement, de ressentir le rêve jusqu'à ce qu'il se manifeste. Vivre ses rêves plutôt que de rêver sa vie.